Ma Cascata

exposition à la Maison Internationale de Rennes
du 20 au 27 février 2010

organisée par l'Oeil d'Oodaaq
http://www.loeildoodaaq.fr/actualite.html

Sujet de 2 minutes réalisés par  23h60.tv






Résurgences, impressions marouflées sur papier tendu sur châssis, 2010, 118x160x9 cm
Résurgence#1 : la machine à papier
Résurgence#2 : rouages

Fantôme, dessin sur tissu, 2010, 150x120 cm

La Matta, vidéo 1' en boucle, 2009

Ma Cascata présente le regard de trois jeunes artistes rennais sur le paysage de la Ciociaria, région italienne située entre Rome et Naples, à travers les médiums de la photographie, de la vidéo et du dessin.           

En août 2009, Claire Daudin, Solenne Jost et Simon Guiochet effectuent une résidence où ils mettent au point ce qu’ils appellent des « explorations », des méthodes d’expérimentation et d’appréhension du paysage, des lieux qui constituent un territoire et réalisent sur place des oeuvres dont il résulte une double exposition. 

L’exposition à la MIR présente ces oeuvres ainsi que des pièces nouvelles.

 

             Claire Daudin propose une approche du paysage ciociare à travers une réflexion sur la mémoire. Que reste-t-il de l’expérience d’exploration d’un lieu lorsque six mois se sont écoulés ? 

Les Résurgences invitent à se plonger dans une image à demi effacée. Les antiques machines à papier des années 1930 sont le symbole d’une prospérité locale passée. Le matériau même est travaillé afin de mettre en valeur ses propriétés de dégradation temporelle.

 La structure architecturale abandonnée (Fantôme) fait partie du paysage de la Ciociaria : de nombreux bâtiments sont entrepris et laissés inachevés. Leur statut est à part : ces projections appartiennent à un futur jamais atteint et restent bloquées à l’état de ruines, sans avoir connu l’état d’achèvement. Ce sont des esprits sans corps.

 Une jeune femme en chemise blanche (La Matta – la Folle), éperdue, dévale des ruelles dans une course sans fin dont les différents plans insistent sur l'architecture en boyau de la vieille ville d'Isola del Liri.

 Un écran de contrôle (Quattro cascate – Quatre cascades)  affiche quatre vues de la cascade, symbole d'Isola del Liri. Ces images récupérées sur Internet évoquent la projection personnelle que chaque individu met dans un élément patrimonial donc collectif.





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